L’œuvre Abuse fût réalisé dans le cadre du cour Peinture III, enseigné par Marie-Didace Doyon. Lorsque l'enseignante a présenté le projet j’ai su ce que je voulais aborder, l’abus et la maltraitance des animaux, un sujet me tenant à cœur. Je me suis informé sur différentes formes d’abus que l’on inflige aux animaux de façon consciente ou non. Même si ce n’est pas de façon consciente, une personne peut maltraiter son animal bien souvent dû à un manque d’informations concernant l’animal ou en ayant reçu de fausses informations concernant ceux-ci. Je me suis inspiré de beaucoup d’artistes (surtout de “street artist”) et d’articles pour fait mon œuvre dont: Banski, Dside July I, Roa et Raphaëlle Kaufmann. C’est surtout Roa et Banski qui m’a inspiré pour Abuse. Roa m'inspire en majorité des animaux mort, endormi, enfermé ou en décomposition de façon réaliste en noir et blanc. Pour Banski c’est sa manière provoquante et réaliste qui m’impressionne, l’œuvre qui m’a le plus marqué est <<Siren of the Lambs>> une performance où un camion remplit de peluches <<hurlant>> circulait dans les rues. 
 
Mon œuvre est une série de trois tableaux, de deux étant des carrés isométriques d’environs un pied (hauteur) par un pied (largeur) et un rectangle placé entre les deux carrés d'un pied (hauteur) par deux pieds (largeur). Toutes sont de la peinture acrylique sur masonite. Le premier tableau est un poulet blessé. Le deuxième, des poisson betas dans des verres en vitres, dont un mort, les côtés sont recouverts de pierres d’aquarium bleu. Le troisième une souris ayant l’œil infecté et enflé. 

 

Comme mentionné plus tôt, mon œuvre à pour sujet l’abus et la maltraitance animal. Mon œuvre Abuse a pour but de sensibilisé ses spectateurs sur leurs comportements envers les animaux. Plus jeune, j’ai vécu avec une personne qui maltraitait ses animaux les battants à la moindre petites erreurs d’où le pourquoi la maltraitance animale me choque. Pour moi, l’homme ne devrait pas être en droit de se considérer supérieur aux autres animaux et les traiter tel des objets. Élevages de masse, cruauté, abatages inutiles, test cosmétique/clinique, cirques, zoos, chasse sportive et autre sont pour moi horrible. Les animaux méritent le respect de l’homme et non le contraire.  Les animaux sont des êtres-vivants comme l’être humain, pourtant, peu de personnes semblent s’en préoccuper. Par exemple, dans les centres d’abattage, l’animal peut être manqué plusieurs fois avant d’être totalement tué le faisant souffrir énormément et le plaçant dans une situation de stress intense.  

 

Mon premier tableau, le poulet, est une représentation des élevages de masse où les poulets sont entassés dans de petit espaces laissant lieu à des bagarres causant des infections. Dans la plupart des cas, les poulets sont laissés pour mort au sol sans qu’ils ne soient amenés dans un hôpital vétérinaire puisque les frais seraient plus élevés que les profits pour ce poulet. Durant les transports, les poulets sont entassés dans des boîtes soit vers leurs lieu de mort ou un nouveau bâtiment c’est le seul moment où ils verront l’extérieur. Comme on peut le constater sur cette partie de l’œuvre, le poulet est blessé et montre des signes de détresse et/ou de stress: le bec entre ouvert, le plumage gonflé (ou du moins ce qui lui en reste) et la pupille de petite taille. Beaucoup de personnes n’ont pas conscience de ce qu’il se passe avec les animaux avant de tomber dans nos assiettes. 
 
Mon deuxième tableau, les poissons, est une représentation des animaleries, lieu où l’on peut acheter une grande variété d’animaux de compagnies. Les bettas sont des poissons souvent présentés dans de petits verres bien souvent sans pierres, plantes ou cachette. Les bettas comme beaucoup de poissons ont besoin d’espace pour vivre oui bien moins important que d'autre mais plus qu’un simple verre (environs un aquarium de 20L est nécessaire). Vivre à l’intérieur de ces petits espaces entraînent chez eux des malformations internes tel que les poumons, de même que pour les poissons rouges. Mais contrairement au bettas les poissons rouges peuvent grandir jusqu’à 40 centimètres et plus, comme le betta des malformations aux organes tuent le poisson en plus des malformations osseuses (on conseille généralement d’avoir un bassin pour eux). Les animaleries nous présentent les animaux (et pas seulement les poissons) joliment et comme simple à s’occupé, même si souvent ce n’est pas le cas ils donnent de fausses informations aux clients afin de vendre plus rapidement et facilement. J'ai décidé d’inclure les animaleries dans l’ensemble de mon œuvre puisque c’est ce qui fait partie le plus de notre quotidien on en voit tous les jours et plusieurs ont des animaux à la maison qui ont éventuellement été acheté dans une animalerie. Les souffrances de nos animaux de compagnie sont plus souvent dû aux fausses informations données par ces établissements ainsi que les produits inadaptés qu’ils vendent (comme les cages trop petites pour les hamsters par exemple) que par les propriétaires en soit. Les côtés du tableau sont recouverts de pierres d’aquarium habituellement toxique pour les poissons dû à la coloration, le frottement entre les pierres décolle cette coloration que le poisson mange ou respire. L’un des seuls moyens de savoir si la peinture ne décolleras pas est dans frotter une sur un papier blanc si un trait est laissé les pierres ne sont pas adapté pour l’aquarium. Du sable ou des pierres non colorées sont plus adaptés. 

 

Mon troisième tableau, la souris, est une représentation des tests en laboratoires que l’on inflige aux animaux. Les cosmétiques et médicaments sont souvent testé sur des animaux avant d’arriver sur nos tablettes dans les pharmacies. Les rats, souris, porcs et singes sont souvent utilisé à ses fins. Bien que l’on pourrait faire des tests exclusivement sur les humains, on trouve plus éthique de le faire sur des animaux même si ces produits sont destinés aux humains. Dans plusieurs cas les animaux meurent de ces produits, sinon ils ont des infections, des brûlures et/ou des enflements importants. Tout cela pour nos délires esthétiques ou pour des médicaments que l’on aurait pu tester nous-même. Oui, le test de médicaments représente un danger pour un humain mais est-ce que cela vaut une vingtaine de vie animale contre une humaine? Aussi les impacts sont beaucoup moins importants sur nous que sur les animaux. Un test sur humain en vaut plusieurs sur un animal ce qui réduirait la production de ces médicaments donc moins de pollution émise dans l’air et nos plans d’eau. 

 

La recherche pour le concept de cette œuvre m’en a fait apprendre beaucoup sur les animaux et les impacts causé par l’homme j’ai appris que ce que l’on imposait aux animaux est plus grave que ce que j’aurais pu imaginer au départ. La production de l’œuvre m’a aussi inspiré pour de futur projet en art.